AUTHOR: Maria ITU

THE BEGINNINGS OF THE POPULAR UNIVERSITIES IN ROMANIA

Danubius, VIII-IX, Galaţi, 1979, pp. 385-400.

LES DÉBUTS DES UNIVERSITÉS POPULAIRES EN ROUMANIE

Résumé

Les universités populaires, parues dans la vie culturelle de l’Europe en 1844 (au Danemark), ont été créées en Roumanie au commencement du notre siècle. Elles ont été constituées de deux types distincts:
1.L’Université populaire de Vâlenii de Munte.
2.Les universités populaires du type „école libre supérieure”.
L’Université populaire de Văleni, créée par N. Iorga en 1908, avait pour bout essentiel la formation de la conscience nationale des masses et l’unité, par culture, de tout le peuple roumain.
Le deuxième type, représenté par les universités populaires de Bucarest (déjà connue en 1910), de Constanţa (qui déjà fonctionnait, selon un programme, en 1912) et de Galaţi (inaugurée le 5.III.1914), avait pour but d’élever le niveau culturel des masses par la popularisation des connaissances scientifiques. Dans les deux cas, le but a été réalisé pleinement par un contenu scientifique riche et varié, transposé dans des cours organisés suivant un horaire d’été à Văleni et d’hiver dans les autres universités. En général, le programme d’activité de ces institutions a été dominé par des conférences.
Les universités populaires de Bucarest, Constanţa et Galaţi ont fait le commencement du bien connu procès de multiplication et d’extension de ces institutions dans le milieu urbain. Par contre, l’établissement de Văleni, par son organisation, son but, par le forces éducatives impliquées, par l’émulation soulevée autour de l’idée d’unité culturelle et politique de tous les roumains, constitue un complexe culturel institutionnalisé unique, la seule université de ce genre dans notre patrie et dans tout l’Europe.
Les deux types d’universités sont dues à l’initiative privée, répondant à des nécessités objectives et, eu dépit du fait qu’elles n’ont pas été soutenues par l’état, elles ont apporté au pays et à notre peuple d’importants services en ce qui concerne la croissance du degré de culture, la formation de la conscience nationale et de celle d’unité politique et culturelle du pays.

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