CONSTRUCŢII NAVALE LA ŞANTIERUL DIN GALAŢI ÎN ULTIMUL SFERT AL SECOLULUI AL XVIII-LEA

AUTHOR: I. TODERAŞCU

SHIPBUILDING ON GALAŢI YARD DURING THE LAST QUARTER OF THE 18TH CENTURY

Danubius, II-III, Galaţi, 1969, pp. 95-110.

Abstract

Starting from mostly unique documents, the author analyses the activity of one of the most important shipbuilding centres in the Romanian countries, Galaţi harbour, at the end of the 18th century.
It results from this analysis that Galaţi Shipyard made possible at the time the construction of ships of various types and tonnages, designed for trade or war, most of them equipping the Ottoman fleet.
In spite of the lack of information, there is no doubt that Galaţi, and other centres located on Bistriţa, Siret, Jijia and Prut supplied ships for the national market as well.
These were, mostly, low and medium-tonnage ships used for transporting goods, for fishing or for crossing rivers. Given its political situation, Moldavia could not posses at the time a commercial fleet, not to speak of a military one.
The documents also prove the existence of a strong technical division among workers and the fact that work was entirely paid. It is equally interesting that this business operated continuously at the end of the 18th century. These facts, as well as the large number of workers, allow us to rank Galaţi Shipyard among the capitalist manufacturers.
Indispensable and competition-guarded enterprise, it was able to maintain itself and to evolve permanently. Its importance grew after 1829, as essential changes occurred in the political situation of Moldavia.

CONSTRUCTIONS NAVALES AU CHANTIER DE GALAŢI PENDANT LE DERNIER QUART DU XVIII-E SIÈCLE

Résumé

Grâce à des documents, pour la plupart inédits, l’auteur analyse l’activité de l’un dés plus importants centres de constructions navales des pays roumains, la ville portuaire de Galaţi, à la fin du XVIII-e siècle.
Il s’ensuit de cette analyse que le chantier naval de Galaţi permettait, à cette époque, la construction de navires de divers types et tonnages, destinés aussi bien au commerce qu’à la guerre et dont la plupart grossissaient les rangs de la flotte ottomane.
Malgré la pénurie d’informations, il est indubitable que Galaţi, ainsi que d’autres centres situés sur les rivières de Bistriţa, Siret, Jijia et Prut livraient des bateaux aussi pour le marché interne.
Il s’agit, essentiellement, d’embarcations de tonnage réduit et moyen- destinés au transport des denrées, à la pêche et à la traversée des rivières. Vu sa situation politique, la Moldavie ne pouvait disposer alors d’une flotte commerciale et, d’autant moins, d’une flotte militaire.
Les documents prouvent également qu’il y avait parmi les ouvriers une forte division technique et que le travail était entièrement rétribué. Il est en même temps intéressant de souligner que cette entreprise a fonctionné continuellement à la fin du XVIII-e siècle. Ces faits et aussi le grand nombre d’ouvriers permettent de situer le chantier naval de Galaţi parmi les manufactures capitalistes.
Entreprise indispensable et à l’abri de la concurrence, elle a pu se maintenir et se développer sans cesse. Son importance s’accroîtra après 1829, lorsque des changements essentiels se produiront dans la situation politique de la Moldavie.

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