AUTHOR: Claudiu NEAGOE
THE ROMANIAN UNITY DURING THE PHANARIOT CENTURY. MYTH OR HISTORICAL REALITY?
Danubius, XXIII, Galaţi, 2005, pp. 73-80.
Abstract
One of the highly-debated issues of the historiography from the XXth century was the “unity of Romanians” along the centuries. Since the foundation of the Romanian medieval states (XIVth century) until the beginning of the Modern Age (XIXth century), the idea of unity had been expressed in various ways: we can speak, firstly, of a “political and military unity”, prompted by the solidarity before the Ottoman threat during the XIVth and the XVth centuries, then of a “dynastic unity”, during the XVIth and the XVIIth centuries, and of a “political unity”, during the XVIIIth century, and this only considering the Romanian cultural policies, without the influence of the European Illuminist ideas. In fact, this political unity of the Romanians inhabiting the Danubian Principalities during the XVIIIth century and their common claims regarding the restoration of the old “privileges” mentioned in the “treaties” concluded with the Ottomans – internal autonomy, autochthonous prince on the Romanian throne, limitation of the economic demands – led to the cessation of the abuses of the great Ottoman dignitaries. If, in the external politics, our boyars and intellectuals were dynamic and reforming, in internal affairs, they proved to be conservatory and traditionalist.
A series of “memoirs” addressed to the Great European Powers brought the difficult situation of the Romanian countries to the attention of the European public opinion. In this manner, they managed to sensitize the Great Powers of Europe, Austria, Prussia, Russia and, especially, France; all these countries impelled the Ottomans to restore those old “privileges” of the princes reigning in Moldavia and Wallachia. Moreover, the changes in the balance of powers in the South-Eastern Europe and the mutations which occurred at the level of European ideas and mentalities shattered the Romanians from the passivity and resignation that had been their refuge for almost a century and brought them to fight for a change in their destiny.
L’UNITÉ ROUMAINE PENDANT LE „SIÈCLE PHANARIOTE”. MYTHE OU RÉALITÉ HISTORIQUE?
Résumé
L’une des problèmes controversées de l’historiographie du XXe siècle fui ce la de „l’unité des roumains” à travers les siècles. Depuis l’apparition des états médiévales roumaines (XIVe siècle) et jusqu’au début de l’Epoque Moderne (XIXe siècle) l’idée d’unité était exprimé sous des formes différentes: on a parlé premièrement d’une „unité politique et militaire”, assurée par la solidarité devant la menace des Ottomans, au XIVe et XVe siècle, puis d’une „unité dynastique” pendant le XVIe et XVIIe siècle et très fréquente peu d’une „unité politique” pendant la XVIIIe siècle, et ce ci seulement au niveau des politiques culturelles roumains sans l’influence des idées de l’Illuminisme européen. En effet, cette unité politiques des roumains habitants des Principauté Danubiennes pendant la XVIIIe siècle, le réaffirmation de l’anciennes „privilèges” inscrites dans les „traités” signés avec les Ottomans – l’autonomie interne, les princes autochtone régnante sous le trône roumaine, la limitation des demandes économiques –, faire disparaître les abuses des grands dignitaires ottomans. Si dans le plan externe nos boyards et nos intellectuelles ont été dynamiques et réformistes, dans la politique interne ils se sont prouvés très conservateurs et traditionalistes.
Par un série de „mémoires” adressées aux grandes pouvoirs européennes, au a suivi d’amener le difficile situation des Pays Roumaines à l’attention de l’opinion publique européenne. Ils ont réussi de cette manière ci à sensibiliser les grands pouvoirs de l’Europe, l’Autriche, la Prusie, la Russie, et spécialement la France qui au déterminé les Ottomans à réconfirmer les anciennes „privilèges” des princes régnant dans la Moldavie et la Valachie. Et encore plus, le changement du rapport de forces dans le Sud-Est de l’Europe et les mutations qui se sont produits au niveau des idées et des mentalités européenne, ils ont jeté les Roumains de ce immobilisme et surtout de cette résignation dans les quelles ils se sont réfugiées auprès un siècle, les déterminer d’agir pour le changement de leur destin.