AUTHOR: Constantin ŞERBAN
THE CULTURAL UNITY OF THE ROMANIANS DURING THE XVIII-TH CENTURY, AS REFLECTED IN HISTORICAL WRITINGS
Danubius, VIII-IX, Galaţi, 1979, pp. 173-182.
L’UNITÉ CULTURELLE DES ROUMAINS AU XVIII-E SIÈCLE REFLÉTÉE DANS LEURS TRAVAUX HISTORIQUES
Résumé
La littérature historique roumaine au Moyen âge a une grande importance pour le développement de la pensée politique de l’époque. Mais sa valeur est plus grande au moment où on connaisse sa diffusion, en même temps dans tous les pays roumains. Pour démontrer cette réalité historique, l’auteur a mis en valeur, dans son étude, les notes marginales existantes dans les manuscrits des chroniques moldaves et valaques de XVII—XVIIIes siècles. Ces notes confirment d’abord la circulation des chroniques moldaves de Miron Costin, Nicolae Costin, d’une anonyme narration en vers sur la mort du prince moldave Grigore Ghica en Valachie et en Transylvanie. Aussi, les chroniques valaques de Radu Popescu, Radu Greceanu, Letopiseţul Cantacuzinesc, des narrations en vers sur la mort des princes valaques Constantin Cantacuzène et Constantin Brancovan ont circulé en Moldavie et en Transylvanie. Avec ces chroniques ont circulé, en même temps, la pensée de leurs auteurs sur l’origine commune de la langue et du peuple roumain, sur l’unité économique et politique de peuple roumain séparé artificiellement dans trois pays. L’auteur considère aussi que l’apparition des chroniques parallèles rédigées pendant le règne du prince Nicolae Mavrocordat, au début du XVIII-e siècle est un élément d’unité culturelle des roumains à cette époque. En fin, l’importante oeuvre du prince moldave Demètre Cantemir, savant de réputation européenne, intitulé „Chronique de l’antiquité des Romano-moldo-valaques” est considéré par l’auteur comme la première synthèse d’histoire des roumains, son contenu étant connu au XVIII-e siècle en Transylvanie, avec ses idées sur l’unité ethnique et linguistique du peuple roumain représente aussi un élément d’unité culturelle de notre peuple dans la même époque.