TRADIŢII ALE PLASTICII GĂLĂŢENE

AUTHOR: Maria-Magdalena CRIŞAN

TRADITIONS OF THE PLASTIC ARTS IN GALAŢI

Danubius, XI-XII, Galaţi, 1985, pp. 237-244.

TRADITIONS DE LA PLASTIQUE DE GALAŢI

Résumé

Pour les contemporains, dans une définition sommaire, Galaţi signifie le vieil port danubien, ville des négociants, devenue au cours de nos années un puissant centre industriel.
Ces deux destins, différents comme structure et comme existence historique, donnent à la ville sa personnalité particulière, de nos jours surtout, par la force de laquelle elle rendit et construit son destin contemporain.
Celui qui s’intéresse à son histoire culturelle devra constater dans la première moitié de notre siècle l’effort permanent pour l’affirmation de la vie culturelle.
D’après les documents du temps, la passion de la culture s’est manifestée constamment par l’enthousiasme avec lequel les habitants de la ville soutenaient toute initiative pour stimuler sa vie spirituelle. Dans le domaine de la culture plastique, les monuments de la ville sont des témoignages, comme symboles de la participation des habitants de la ville à l’histoire de la nation.
Le peintre Nicolae Mantu (1871—1957) a été une personnalité de l’art plastique et un de premiers peintres de la ville. De son nom est liée la tradition de l’art plastique locale, le peintre étant en même temps un animateur de l’ambiance spirituelle, en général. Sous sa direction, on organise en 1948 la première exposition des plasticiens de Galaţi, et en 1950 on constitue le premier Cénacle des plasticiens. Esprit de culture, Nicolae Mantu a mis plusieurs fois sa maison à disposition pour l’organisation des conférences ou des réunions avec des personnalités connues du temps. Il a eu la générosité caractéristique aux esprits ouverts, il n’hésitait pas à consacrer sa vie, malgré l’âge, à un souffle de renouvellement qu’il ressentait déjà. C’est ce que Nicolae Mantu a réalisé jusqu’à à sa mort.
Après la seconde guerre mondiale, l’intérêt pour la culture plastique, tout comme pour les autres domaines, a été beaucoup stimulé. D’une part, c’était l’élan général ressenti dans tout le pays pour un développement harmonieux sur tous les plans de l’existence, et d’autre part l’enthousiasme d’une génération de jeunes artistes attirés par la perspective de renouvellement que Galaţi traversait.

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