AUTHOR: Dan RÂPĂ-BUICLIU
NEW DOCUMENTS CONCERNING THE MOLDAVIAN-POLISH RELATIONS DURING THE REIGN OF MIHAI RACOVIŢĂ
Danubius, XXII, Galaţi, 2004, pp. 55-64.
Abstract
This study deals with seven historical documents found in one Polish archive destroyed in 1944 («Krasinski» Library of Warsaw, documentary fund BOK-6584), pertaining to the correspondence from 1722-1725 (the reign of M. Racoviţă). The senders of the letters are the reigning prince himself, his son, I. Racoviţă, the constable C. Costaki, the second chancellor G. Cantacuzino, the Polish Fr. X. Strachocki, secretary of the prince chancery. The addressee was Prince G. Lubomirski, high dignitary (chamberlain) of the Polish Royal Court, great land owner, having properties in Moldavia, near Dniestr.
The content of these letters emphasises the existence of some tight economic relations and of some strong interests of both parties (the reigning prince of Moldavia, his dignitaries and high officials, on the one hand, the Polish dignitaries, on the other hand). This proves the existence of a Moldavian-Polish cooperation at various levels, contrary to the legal status imposed by the Sublime Porte to Moldavia, after the events of 1711.
NOUVEAUX DOCUMENTS CONCERNANT LES RELATIONS MOLDO-POLONAISES PENDANT LE RÈGNE DE MIHAI RACOVITZA
Résumé
Cette étude concerne sept documents historiques trouvées dans une archive polonaise détruite en 1944 (La Bibliothèque «Krasinski» de Varsovie, fonds documentaire BOK-6584), se rattachant à une correspondance des années 1722-1725, du temps de Mihai Racovitza. Les expéditeurs des missives sont le prince régnant lui-même, son fils Ion Racovitza, le connétable C.Costaki, le deuxième chancelier G. Cantacuzène, le Polonais Fr. X. Strachocki, secrétaire de la chancellerie du prince. Le destinataire était le prince G. Lubomirski, haut dignitaire (chambellan) de la Cour royale polonaise, grand propriétaire foncier possédant des domaines en Moldavie, près du Dniestr.
Le contenu des lettres respectives met en évidence la nature de certains rapports économiques serrés et des intérêts des deux parties (le prince régnant de la Moldavie, ses dignitaires et ses hauts fonctionnaires d’un côté des dignitaires de l’Etat polonais de l’autre), ce qui témoigne d’une nécessité d’ordre historique liée à la coopération moldo-polonaise a divers niveaux, et contraire au statut juridique de la Moldavie par rapport à la Sublime Porte, avant et après les événements de 1711.