AUTHOR: Emeric MIHÁLY, Sara MIHÁLY
CONTRIBUTIONS TO THE HISTORY OF OCCUPATIONS IN GALAŢI IN THE SECOND HALF OF THE 19TH CENTURY
Danubius, II-III, Galaţi, 1969, pp. 149-168.
Abstract
In the first part of their work, the authors give us an insight into the development of the Romanian industry of the time, stating that, despite the progresses recorded at the end of the 19th century and at the beginning of the next century, many manufacturers, capitalist workshops, hand-made article workshops and even a household industry continued to exist.
Then, the authors deal with the development of industry, and even of occupations, in Galaţi, during the second half of the 19th century, using a rich, varied and unique material.
They underline that during the above-mentioned period, the numbers of handicraftsmen increased considerably in Galaţi. In fact, if in 1845, there were more than a thousand, in December 1889, its number reached 4558. Therefore, from this point of view, Galaţi City comes immediately after Bucharest, even after Craiova.
The authors emphasise that, in spite of the increase in the number of most jobs, some of them – like milling industry, skin dressing and tanning – undergo a rather considerable regression because of the competition with foreign handicraftsmen and especially because of local and foreign industrial commodities.
However, occupations do not decrease in Galaţi; on the contrary, they experience a notable expansion.
CONTRIBUTIONS À L’HISTOIRE DES MÉTIERS À GALAŢI DANS LA DEUXIÈME MOITIÉ DU XIX-ÉME SIÈCLE
Résumé
Dans la première partie de leur travail, les auteurs nous présentent le tableau du développement de l’industrie roumaine à cette époque en précisant qu’en dépit des succès obtenus à la fin du XIX-ème siècle et au début du siècle suivant, de nombreux manufactures, ateliers capitalistes, ateliers artisanaux et même une industrie ménagère continuaient d’exister.
Ensuite, les auteurs traitent du développement de l’industrie, voire des métiers, à Galaţi pendant la deuxième moitié du XIX-ème siècle, utilisant un matériel riche et varié, pour la plupart inédit.
Ils font observer que durant la période susmentionnée le nombre des artisans a sensiblement augmenté à Galaţi. En effet, si en 1845 il y en avait plus de mille, en décembre 1889 leur nombre s’élève à 4558. Ainsi, de ce point de vue, la ville de Galaţi vient tout de suite après Bucarest, voire après Craiova.
Les auteurs soulignent le fait que malgré l’augmentation en nombre de la majorité des métiers, quelques uns — comme la meunerie, la peausserie et les tanneries — marquent une régression assez notable à cause de la concurrence des artisans étrangers et surtout à cause des marchandises industrielles autochtones et étrangères.
Néanmoins les métiers non seulement ne déchoient pas à Galaţi mais, bien au contraire, ils connaissent un essor remarquable.