11 FEBRUARIE 1866: DE LA „REVOLUŢIE” LA LOVITURĂ DE STAT (O SCURTĂ ANALIZĂ DE CAZ)

AUTHOR: Ştefan STANCIU

FEBRUARY 11, 1866: FROM “REVOLUTION” TO COUP D’ÉTAT (A SHORT CASE ANALYSIS)

Danubius, XXIV, Galaţi, 2006, pp. 99-114.

Abstract

The coup d’état from February 1866 is the first event of this kind in the modern and contemporary history of Romania. Subsequently, similar scenarios occurred in 1930, 1940, 1944, 1947 and 1989, of course, with different purposes and different protagonists. But they can neither be compared, nor analysed from a similar perspective with the event from February 1866.
The modern and contemporary “plotters” have presented their actions as “revolutions”, in accord with the will of the people, which represents an extreme position and a blameable historical fakery.
On February 11, 1866, the planners of the coup d’état chased Alexandru Ioan I away for personal and group interests, being legitimated neither by the people, nor by the international conventions established by the Great Powers of those days. After 14 decades, even if the event could be thoroughly and honestly analysed, the explanations given by the historians generally don’t represent the result of a complete and non-partisan analysis. The article hereto embarks upon an analysis of the limits of the loyalty of politicians and responsible institutions, without laying the blame on anyone due to lack of proofs. Our contribution consists in presenting several essential aspects of the event: the irresponsibility of plotters who put the unified Romania – this centuries-old dream of the people – in danger, the lack of diplomatic and media aspects of the actions and, the most serious thing, the presentation of the “revolution” as a legitimate action performed in the name of the entire nation.

11 FEVRIER 1866: DE LA „REVOLUTION” AU COUP D’ETAT (BREVE ANALYSE DE CAS)

Résumé

Le coup d’état du mois de février 1866 est le premier évènement de ce type de l’histoire moderne et contemporaine de la Roumanie. De scénarios similaires se sont passés ultérieurement en 1930, 1940, 1944, 1947 et 1989, bien sur, pour d’autres buts et avec d’autres acteurs. Ceux-ci ne peuvent être ni comparés, ni analysés d’un point de vue historique éloigné où, à de diverses occasions, des rois des Pays Roumains avaient été chassés de l plus haute dignité de l’état par toute sorte de moyens.
Les « comploteurs » modernes et contemporains ont présenté leurs actions comme de véritables « révolutions », en consensus avec la volonté du peuple, ce qui représente un faux historique extrême et condamnable du point de vue juridique.
Le 11 février 1866, les organisateurs du coup d’état ont chassé Alexandru Ioan I pour des raisons personnelles et de groupe, sans être légitimés ni par le peuple, ni par les conventions internationales établies par les Grands Pouvoirs de l’époque. Apres 14 décennies, bien que l’évènement peut été analysé, la réponse et les explications des historiens ne sont pas le résultat d’une analyse complète et non – partisane. L’article présenté s’attaque à analyser les limites de loyauté des politiciens et des institutions responsables, sans culpabiliser pour manque de preuves. Notre contribution consiste à présenter quelques aspects essentiels de l’évènement : l’irresponsabilité des comploteurs qui ont mis l’Union en danger – ce rêve séculaire du peuple ; le manque de formation diplomatique et médiatique de l’action et, ce qui est de plus grave, la présentation de la « révolution » comme un acte légitime fait au nom de l’entière nation.

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